Nous avons tous des blessures d’enfance. Nos blessures conditionne notre comportement. Nous agissons chaque jour en fonction de nos peurs et des compétences que nous développons pour éviter de revivre ces blessures.
Il y a deux écoles dans l’étude des blessures d’enfance. Toutes les deux sont d’accord sur le fait que les blessures apparaîssent dans notre vie afin de nous aider à grandir et apprendre. Lise Bourbeau base sa théorie sur le fait que l’âme choisit avant de s’incarner la blessure qu’elle souhaite vivre pour la dépasser. Alors que l’ennéagramme part du principe que l’âme s’incarne dans la perfection et que ce sont les épreuves de la vie qui vont façonner la personnalité de chacun. Mais cet élément de discordance n’est pas très important pour tirer les enseignements de l’étude des blessures. L’objectif est de se comprendre, de prendre conscience de l’origine de nos peurs pour atteindre la guérison.
Lise Bourbeau est pionnière dans les questions des blessures d’enfance. Elle associe chaque blessure à un type de personnalité et une morphologie bien précise. Pour Lise nous avons chacune des 5 blessures en nous. Simplement une ou deux des blessures sont plus actives que les autres. Chaque blessure active ce que Lise Bourbeau appelle un masque. L’individu choisit ou non d’activer son masque, c’est à dire d’agir en fonction de sa blessure.
Pour résumer la vidéo ci-dessus, voici en bref les cinq blessures :
- Rejet : La personne cherche à se faire toute petite, discrète, invisible afin de ne pas prendre trop de place. C’est le masque du fuyant.
- Abandon : C’est le masque du dépendant, qui manque de soutient, cherche à attirer l’attention pour obtenir un peu d’amour. Il a tendance à se comporter en victime.
- Humiliation : Ce masque est actif chez les personnes à morphologie ronde. Elles apprécient les petites choses. Le masochiste a honte de se faire plaisir que ce soir par l’alimentation ou au niveau sexuel.
- Trahison : Cette blessure active le masque du contrôlant. Une morphologie qui s’impose et cherche à contrôler son environnement pour éviter de ne revivre sa blessure.
- Injustice : Finalement cette dernière blessure est vécue par le masque du rigide, qui a tendance à se couper de ses émotions afin de prendre les décisions les plus justes possibles.
Pour aller plus loin on peut aussi associer une des blessures avec chaque profil de l’ennéagramme. Comme beaucoup d’autres test psychologiques, l’ennéagramme nous aide à nous comprendre nous même et à comprendre les réactions étranges des personnes de notre entourage. Chaque profil de l’ennéagramme est associé à un chiffre (cf l’illustration ci-dessous)
- Humiliation : Réprimande d’un plaisir innocent
- Solitude : Manque d’affection et de soutient
- Manque d’estime de soi
- Abandon : perte d’un lien
- Insécurité : Intrusion dans la bulle, l’intimité
- Trahison par l’autorité
- Contrainte : Privation de liberté
- Impuissance à agir
- Manque d’amour
Il ne sert à rien de chercher à éviter de vivre ses blessures ou de les faire vivres à nos enfants. Quelque soit le comportement des parents, les enfants vivrons une des blessures en fonction de leur point de vue. Nos blessures nous aident à nous construire et à développer des qualités bien précises. Le travail sur soi nous permet de comprendre le message de nos blessures. Cette prise de conscience est une étape fondamentale dans la guérison.
Notre guérison nous aide à devenir une personne un peu plus complète et disponible pour réaliser ce qu’elle doit réaliser : Vivre dans l’amour, apporter de l’aide aux autres, apporter une contribution au monde, contribuer à l’harmonie …