Quand la SNCF m’interviewe

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Pratique pour ceux qui ne souhaitent pas rester derrière leur bureau, Lucie Diez, coach spécialisée en reconversion professionnelle, vous livre ses conseils pour mieux se lancer dans l’aventure du travail nomade.

Découvrez les conseils de Lucie Diez :

Cerner ses envies

Devenir travailleur nomade peut être un rêve pour beaucoup. L’envie peut partir d’un désir, ou d’un ras-le-bol. Dans tous les cas, comme dirait La Fontaine, rien ne sert de courir. Le mieux est de bien se préparer.

Lucie Diez conseille d’abord de se pencher sur les raisons de ce projet de changement : « Il faut chercher le sens que le futur travailleur nomade souhaite donner à sa vie professionnelle. » Définir son projet, ou effectuer une liste de ses compétences peut grandement aider à mieux se lancer.

Ne garder que l’essentiel

À l’ère digitale, tout (ou presque) peut se trouver à portée de clic. Pour Lucie Diez, il est important de trier les objets qui vous sont nécessaires au quotidien, de ceux qui peuvent être remplacés de façon numérique : « La première étape consiste à analyser quels sont les objets que l’on touche tous les jours. Post-it, livres, classeurs ou cahiers, l’objectif est d’en transformer un maximum en digital. Mais attention à garder tout de même l’essentiel. Pour compléter le kit parfait du travailleur nomade, gardez à portée de main un cahier organisé façon bullet journal, un passeport, une bouteille d’eau, quelques stylos, des chargeurs, des bouchons d’oreilles et un masque pour les yeux.»

Mettre à profit le temps passé dans les transports

Et si les déplacements n’étaient plus une contrainte ou une perte de temps, mais un véritable outil de travail ? Lucie Diez l’assure : « On peut profiter des transports pour faire de la veille sur les sujets qui nous intéressent, en écoutant des podcasts par exemple. Et je conseille d’avoir toujours son cahier dans le train, parce qu’on peut y avoir des réflexions que l’on n’a pas au bureau ou chez soi. Coupé de toute distraction, on est obligé de se recentrer. »

Lire la suite : https://www.oui.sncf/article/le-travail-nomade-a-portee-de-train#ancre1

Comprendre ses blessures d’enfance avec Lise Bourbeau et l’ennéagramme

Nous avons tous des blessures d’enfance. Nos blessures conditionne notre comportement. Nous agissons chaque jour en fonction de nos peurs et des compétences que nous développons pour éviter de revivre ces blessures.

Il y a deux écoles dans l’étude des blessures d’enfance. Toutes les deux sont d’accord sur le fait que les blessures apparaîssent dans notre vie afin de nous aider à grandir et apprendre. Lise Bourbeau base sa théorie sur le fait que l’âme choisit avant de s’incarner la blessure qu’elle souhaite vivre pour la dépasser. Alors que l’ennéagramme part du principe que l’âme s’incarne dans la perfection et que ce sont les épreuves de la vie qui vont façonner la personnalité de chacun. Mais cet élément de discordance n’est pas très important pour tirer les enseignements de l’étude des blessures. L’objectif est de se comprendre, de prendre conscience de l’origine de nos peurs pour atteindre la guérison.

Lise Bourbeau est pionnière dans les questions des blessures d’enfance. Elle associe chaque blessure à un type de personnalité et une morphologie bien précise. Pour Lise nous avons chacune des 5 blessures en nous. Simplement une ou deux des blessures sont plus actives que les autres. Chaque blessure active ce que Lise Bourbeau appelle un masque. L’individu choisit ou non d’activer son masque, c’est à dire d’agir en fonction de sa blessure.

Pour résumer la vidéo ci-dessus, voici en bref les cinq blessures :

  • Rejet : La personne cherche à se faire toute petite, discrète, invisible afin de ne pas prendre trop de place. C’est le masque du fuyant.
  • Abandon : C’est le masque du dépendant, qui manque de soutient, cherche à attirer l’attention pour obtenir un peu d’amour. Il a tendance à se comporter en victime.
  • Humiliation : Ce masque est actif chez les personnes à morphologie ronde. Elles apprécient les petites choses. Le masochiste a honte de se faire plaisir que ce soir par l’alimentation ou au niveau sexuel.
  • Trahison : Cette blessure active le masque du contrôlant. Une morphologie qui s’impose et cherche à contrôler son environnement pour éviter de ne revivre sa blessure. 
  • Injustice : Finalement cette dernière blessure est vécue par le masque du rigide, qui a tendance à se couper de ses émotions afin de prendre les décisions les plus justes possibles. 

Pour aller plus loin on peut aussi associer une des blessures avec chaque profil de l’ennéagramme. Comme beaucoup d’autres test psychologiques, l’ennéagramme nous aide à nous comprendre nous même et à comprendre les réactions étranges des personnes de notre entourage. Chaque profil de l’ennéagramme est associé à un chiffre (cf l’illustration ci-dessous)

  1. Humiliation : Réprimande d’un plaisir innocent
  2. Solitude : Manque d’affection et de soutient
  3. Manque d’estime de soi
  4. Abandon : perte d’un lien
  5. Insécurité : Intrusion dans la bulle, l’intimité
  6. Trahison par l’autorité
  7. Contrainte : Privation de liberté
  8. Impuissance à agir
  9. Manque d’amour

Il ne sert à rien de chercher à éviter de vivre ses blessures ou de les faire vivres à nos enfants. Quelque soit le comportement des parents, les enfants vivrons une des blessures en fonction de leur point de vue. Nos blessures nous aident à nous construire et à développer des qualités bien précises. Le travail sur soi nous permet de comprendre le message de nos blessures. Cette prise de conscience est une étape fondamentale dans la guérison.

Notre guérison nous aide à devenir une personne un peu plus complète et disponible pour réaliser ce qu’elle doit réaliser : Vivre dans l’amour, apporter de l’aide aux autres, apporter une contribution au monde, contribuer à l’harmonie …

Suivre la voie du coeur avec Baptist De Pape

 

J’ai eu la change le mois dernier d’assister à un énorme week-end de conférences à Pau. C’est la sixième édition du Symposium International. Et lors de ce week-end Baptist De Pape donnais une conférence sur son livre et film « L’infinie puissance du coeur » . Le hasard a voulu que j’ai acheté ce film quelques semaines plus tôt, j’ai donc été écouter cet auteur que je ne connaissais que de nom.

J’ai été touchée par la façon posée et ouverte dont il parle. J’aime bien Baptist De Pape, il m’inspire confiance, il parle avec le coeur. J’ai eu l’occasion d’écouter lors de ce même weekend des personnes qui parlaient avec la tête ou avec les tripes. La sensation est très différente. Baptist m’apaise avec ces mots et son message raisonne en moi comme une vérité. Tout raisonne avec mon expérience personnelle. Alors, qu’ai-je retenu de son exposé ?

Toute sa démonstration a pour but de nous aider à écouter et faire confiance à l’intelligence du coeur. Celle que nous n’écoutons pas quand nous faisons des choix dans la peur, ou pour faire plaisir à la société.

Pour accéder au but de notre vie, il faut suivre son coeur. Le mental ne sait pas nous indiquer le chemin. Le mental base son analyse sur son expérience passée alors que le coeur, comme le précise Baptist, peut voir les évènements avant qu’ils n’arrivent.

Crise existentielle

Je penses que l’on peut dire que Baptist De Pape a vécu une crise existentielle quand il a commencé à chercher le sens de sa vie. Il a quitté sa vie d’avocat reconnu pour harpenter la vie à la recherche d’un but. Il mentionne d’autres personnes dont c’est le cas, comme J.K. Rowling qui n’a pas écrit Harry Potter avant de ne se trouver dans une situation dans laquelle elle n’avait plus rien à perdre. Souvent nous avons besoin de tout perdre pour oser prendre le risque de créer ce pour quoi nous sommes venus ici. Pour oser devenir nous même.

Courage d’être soi

Notre réalité extérieure est le reflet de ce qui se passe à l’intérieur. Si tout s’écroule ou si les choses ont de la difficulté à se mettre en place, c’est que nous ne sommes pas encore alignés. Une fois que l’on a tout perdu nous sommes prêts à prendre des risques. Nous n’avons plus rien à perdre. C’est en prenant le risque de faire ce que l’on aime que la magie apparaît. Cela demande du courage que de changer d’identité pour incarner sa mission de vie.

Le courage (coeur-age) c’est de sauter à pieds joints dans la vie alignée à l’âme.

Manifester son âme en 5 étapes :

 

  1. Reconnaître que l’on est une âme qui vit en dehors de ce corps. L’âme vit avant et après notre corps humain, incarné. Voir la vidéo ci-dessus sur l’expérience d’Anita Moorjani.
  2. Réaliser que l’on a une personalité temporelle. Cette personnalité est séparée de notre âme. Nous pouvons donc nous désidentifier de cette personnalité terrestre. Ou encore mieux, changer de personnalité, la faire évoluer. 
  3. Créer un alignement Personnalité / Âme. En général c’est la phase de crise existentielle, la nuit noire de l’âme qui provoque ce changement. Mais les personnes ayant développé un certain courage d’être soi même peuvent également s’aligner sans avoir à vivre de trop grande crise. Nous espérons que de plus en plus il sera possible de s’aligner dans passer par cette phase douloureuse. 
  4. Identifier l’intention de l’âme. Demander à la vie ou à Dieu « Qu’attends-tu de moi? » « Qu’est-ce que la vie veut de moi ? » Plus on pose cette question dans nos prières, dans nos intentions, dans nos méditations et plus nous obtiendrons des signes pour nous guider.  Les fameuses synchronicités.
  5. Poser des intentions qui vont dans le sens de notre mission de vie. Si nous sommes alignés, tout se met en place avec facilité. La manifestation sur le plan physique est une conséquence d’une manifestation du plan mental. Si cela bloque sur le plan physique, c’est que nous manquons d’alignement. Ici Baptist suggère de challenger l’Univers en lui demandant « Si tu es vraiment cette intelligence, alors aide-moi ! » 

 

Comprendre les relations toxiques

Nous avons tous plus ou moins rencontré ce type de relation. Une relation qui nous prend, qui nous hypnotise. Une relation qui ne nous fait pas de bien, voir qui nous détruit d’une certaine façon. Mais on ne sait pas pourquoi, on a du mal à couper les liens avec cette personne. Cette relation devient notre raison de vivre. Nous ne nous voyons plus capable de vivre sans faire partie de cette personne.

On peut se poser la question « Est-ce nouveau dans notre société ? Nos ancêtres vivaient-ils des relations aussi toxiques que celles que nous vivons actuellement ? » Je n’ai pas de réponse à cette question, même si mon intuition me dit que cela semble assez nouveau dans notre société de créer autant de relations aussi toxiques. Nous n’avons jamais entendu autant parler de pervers narcissiques que dernièrement.

5 signes qui indiquent que je suis dans une relation toxique

Comment savoir si je suis dans une relation avec une personne qui ne me veut pas du bien ? Voici quelques signes pour nous aider à identifier de telles relations.

  1. Je m’interdis d’évoluer. Je me limite dans mes projets. 
  2. J’ai le sentiment de ne jamais être assez bien.
  3. Je ne suis pas aussi importante que l’autre. Je n’existe pas. Mes opinions ne sont pas entendues.
  4. Je ne suis pas à l’aise en présence de cette personne. J’ai du mal à être moi même avec elle. Je ne me reconnaît pas.
  5. Ma joie de vivre disparaît. Je suis asséché, fatigué, épuisé. Mon étincelle de vie s’amoindrie.

Les conséquences d’une relation toxique

Lorsque nous sommes engagé dans une relation toxique, nous lui donnons une importance disproporsionnée. Cette relation prend beaucoup de place dans notre vie. Nous nous rangeons à un second plan au profit de la relation, et ça, ce n’est pas bon pour notre propre survie.

La relation devient une troisième entitée. Pour créer une relation, nous avons besoin de deux personnes, par exemple un homme et une femme. Une fois ensemble ils créent la relation, dans ce cas le couple. Cela peut-être un binôme, un partenariat, une amitié, …
Une relation n’est pas forcément toxique ou néfaste. Elle le devient si une ou deux personnes de la relation lui donne plus d’importance qu’à elle même. Si l’aura de la relation est plus nourrie que celle des deux personnes individuelles, alors là cela devient dangereux. Il se peut aussi qu’à travers la relation toxique, l’une des deux personnes en ressorte fortifié. On peut alors parler de personne toxique, de pervers, de manipulation, de narcissique ou sociopathe. Un éventail de variantes à disposition.

Lorsque l’on est enroulé dans une telle relation, notre énergie va diminuer. On perd confiance en soi et on peut aller jusqu’à la dépression. La vie devient triste et perd de son sens. Les projets n’avancent plus, la motivation disparaît. Une telle relation empêche ses victimes d’exprimer leur plein potentiel et d’incarner leur mission de vie.

Les personnes prédisposées

Existe-t-il des personnes plus susceptibles de tomber dans le piège des relations toxiques ? A priori tout le monde en est capable. Mais il est vrai qu’en fonction des grilles de lectures il existe certains profils plus succeptibles. On parle souvent des empathes qui se retrouvent emmélés dans des relations fusionnelles avec les narcissiques.

Dans l’étude du MBTI les personnes disposant des lettres E et F pourraient également être disposées à faire passer les besoins des autres avant leur propre besoins. L’extravertit puise son énergie au contact des autres et peut avoir tendance à s’intéresser plus aux nécessités de son partenaires qu’aux siennes. Alors que la personne Feeling cherche l’harmonie dans les relations. Celle ci a tendance à faire ses choix en fonction de l’impact qu’il a sur les autres.

Une personne souffrant de la blessure d’Abandon active la peur de la solitude. Le dépendant cherchera donc à tout pris à nourrir la relation au dépend de sa propre santé. Pour le dépendant il semble qu’il serait trop douloureux de se sentir abandonné et donc seul. Il préfère rester dans une relation aussi destructrice qu’elle pourrait être, afin d’éviter de vivre l’abandon.

Bien entendu, ces prédispositions ne sont pas exhaustives. Elles sont simplement un exemple de lecture. De façon générale plus nous avons des blessures non guérries, et lus nous nous exposons à des relations toxiques. Ces relations auront l’avantage de mettre en lumière les blessures sur lesquelles nous pouvons travailler.

 

Le mécanisme des relations destructrices

Jean-Jacques Crèvecoeur a identifié dix habitudes relationnelles qui nous empoisonnent la vie. Voici donc le mode d’emploi pour créer des relations toxiques autour de nous :

  1. Attendre que l’autre me rende heureux
  2. Interpréter ce que l’autre n’a pas dit
  3. Se raisonner. Ne pas se fier à ses émotions et ressenties physiques, mais plutôt prendre des décisions grâce au mental calculateur.
  4. Faire des concessions inacceptables
  5. Prendre en charge le besoin de l’autre, sans qu’il n’en fasse la demande
  6. Eviter la confrontation
  7. Finir par exploser et accuser l’autre de me faire faire des choses innacceptables sans qu’il ne me l’ai demandé
  8. Rêver de recommencer à zéro, de reprendre au début
  9. Patienter et espérer qu’un jour les choses changeront
  10. Répéter les mêmes erreurs, encore et encore

 

Nous avons tendance à croire que lorsque l’on connait bien une personne nous somme sensé anticiper ses besoins. Petit à petit nous oublions de lui demander « Qu’est-ce qui te ferai plaisir ? » Nous prennons pour acquis que ce que je pensais qui lui plaisait l’an dernier lui plaira également aujourd’hui. Nous oublions tout simplement de poser les questions directes et sincères. Ainsi nous nous lançons dans des projets pour faire plaisir à l’autre sans avoir vérifié que c’est bien le cas. Afin de rendre l’autre heureux, et de renforcer la relation, nous mettons nos propres besoins de côté. Ainsi on se concentre à donner et on coupe l’arrivée d’énergie qui nous nourris. Au bout d’un moment nous nous détruisons car nous ne nous nourrissons plus. Et quand nous sommes à bout nous accusons l’autre de ne pas avoir pris en charges nos besoins.

Comment s’en sortir ?

Commençons par comprendre notre part de responsabilité dans cette relation. Une relation se crée à deux, donc 50% de la responsabilité me revient. Je suis donc capable de reprendre les rènes de ma vie.

  • Comprendre que le bonheur ne vient pas de l’autre. Je suis la seule personne capable de me rendre heureux.
  • Avant de me demander ce qui ferait plaisir à l’autre, suis-je capable de savoir ce qui me ferais plaisir à moi même ?
  • Avant d’accuser qui que ce soit de ne pas avoir répondu à mes besoins, je me pose les questions : Suis-je capable d’y répondre moi même ? Ai-je formulé clairement à mon partenaire mon besoin ? Est-il capable de répondre à mon besoin si moi même je ne suis pas capable ? Si je ne prends pas soin de moi, qui le fera ?
  • Je me valorise. Je prends soin de moi avant de ne donner trop d’importance à cette personne et ma relation avec elle. 
  • La peur nous fait croire que nous n’avons pas le choix. Mais nous avons toujours le choix. Je peux faire le choix de mettre fin à une relation avec quelqu’un pour me protéger. 
  • Développer mon intuition, elle ne se trompe jamais. Faire confiance à mon ressentit physique et émotionnel plutôt qu’au mental qui renferme toutes mes peurs. Ne pas laisser trop de place à mon mental calculateur dans mes choix. 

J’espère que ces éléments t’aideront à y voir plus clair et à prendre le courage de t’aimer toi même avant tout.
Si tu as besoin d’en parler, je propose des séances de coaching. Il existe aussi des groupes de discussion sur internet et Facebook pour échanger avec des personnes qui ont les mêmes problématiques.

Courage !