La recette de la soupe au saumon, à la finlandaise

Cet été nous sommes partit en Finlande, rendre visite à un couple d’amis installés à Helsinki. J’ai adoré ce voyage. La finlande est vraiment un pays inconnu par chez nous, mais tellement beau. Tout est calme et simple. C’est le pays du père Noël et du sauna. C’est aussi la culture du saumon. Beaucoup de plats sont à base de poisson comme cette délicieuse soupe au saumon !

Pour prépaer cette soupe pour 4 personnes il te faut :

  • Un bon morceaux de saumon frai
  • 8 petites pommes de terre
  • 2 carottes
  • 1 oignon
  • 1 poireau
  • Une feuille de laurier
  • Poivre de la Jamaïque (piment-giroflée)
  • Un cube de bouillon végétal
  • Un cube de bouillon de poisson
  • 1 litre d’eau
  • 200 mL de crème fraîche
  • Une cuillère à soupe d’huile d’olive

Commence par faire revenir l’oignon et le poireau dans le fond de la casserole avec l’huile d’olive. Quand les oignons sont translucides, ajoute un litre d’eau chaude puis les deux cubes de bouillon. Attends que les bouillons soient bien dilués, tu peux remuer régulièrement. Ajoute ensuite le poivre giroflé et une feuille de laurier pour aromatiser le bouillon.

Ensuite ajoute les carrottes, et pommes de terre. Ajuste le sel.
Quand les pommes pommes de terre sont cuites, on peut ajouter le saumon. Il cuit en trois minutes. On ne le laisse pas se décomposer trop longtemps sur le feu.

Sur la vidéo mon amie enlève les parties les plus grasse du saumon pour éviter que cela ne trouble le bouillon, elle préfère quand le bouillon reste bien clair. Je trouve sa technique de découpe du saumon tout simplement géniale. Il faut dire qu’elle travaille dans une poissonnerie. C’est une pro ! Elle me conseille de toujours découper le saumon cru sur la feuille de papier du poissonier car les saumons peuvent contenir des petits vers. Découper sur du papier jettable est une précausion hygiénique. Quand le saumon est surgelé ou cuit, le poisson est sans danger pour la consommation.

Finalement on ajoute la crème fraîche, on peut décorer les assiettes avec de la ciboulette ciselée et à table !

Quand j’ai ignoré ma mission de vie

 

Il y a un an c’était pas la grande forme.
Prise de poids, perte de joie de vivre, pleurs, agacement, iritabilité, impacience, apathie. Ma vie n’avait plus de sens. Je ne prenais plus plaisir dans les actions de mon quotidien. Je me refermais petit à petit sur moi même, triste, affaiblie. J’avais peur de tout, de marcher dans la rue, de parler à des inconnus, de prends le métro toute seule, d’aller faire mes courses à pied, de me rendre à mon espace de coworking, de sortir le samedi soir avec des amis sur la plage. Je m’étais éloignée petit à petit de mes amis, de mes contacts, des personnes qui me demandaient trop de mes nouvelles. J’avais juste envie de me faire toute petite, transparente, assise en boule au fond d’une chambre noir sans fenêtre. Et qu’on m’oublie.

Le tableau n’est pas très glorieux, et je remercie ceux qui ont eu la patience de me supporter et le courage de me bousculer. J’arrivais à faire bonne figure en public, tan bien que mal. Mais le soir je m’effondrais lamentablement. Certains appellent cela une dépression, d’autre un épuissement ou burn out. Les plus spirituels parleront de la nuit noire de l’âme ou l’éveil.

Moi j’aime bien appeller cette période de 12 à 15 mois sombres : une transition nécessaire pour ma renaissance. C’est la période de liquéfaction de la chenille avant de devenir papillon. C’est le cri de l’accouchement. Une période de crise qui nous oblige à constater que l’on ne peut plus continuer ainsi, qu’il faut changer nos habitudes pour diriger le bâteau vers un autre cap, sinon on allait droit dans le mur.

Après la sombre période moyennageuse, arrivent la renaissance puis le siècle des lumières.

J’ai dû vivre ces expériences épouvantables (à mon échelle) pour accepter certaines choses. Des choses qui étaient inacceptable pour moi avant, mais qui mises en perspective avec une période dépourvue de joie et d’espoir, finalement …
J’ai fait des concessions sur mes valeurs, mes habitudes, mes principes. Ah ces satanés principes qui ne nous servent à rien à part créer des blocages. L’énergie est là pour circuler, par pour la bloquer en vertue de « nos principes » !
Nous disions … Ce gros chaos a eu pour bénéfice de me faire accepter de faire des choses que je n’aurai jamais accepté à moi d’être complètement désespérée. La bonne nouvelle c’est que j’étais complètement désespérée. J’ai donc accepté de prier. J’ai accepté de partir vivre dans le même pays que mon amoureux (chose qui ne m’étais jamais arrivé). J’ai accepté de faire passer ma vie personnelle avant ma vie professionnelle. J’ai même accepté de faire 3500 km en voiture alors qu’on aurai pu économiser 400 euros et 5 jours de voyage si on avait pris un avion. Et je ne regrette aucun de ces choix. Je suis vraiment heureuse d’avoir était à ce point désespérée et d’avoir cédé. Mon égo à laissé la place à des personnes externes pour réaliser ces choix. L’expérience qui en a émergé m’a enrichit, et si je devais refaire ces choix, je les referai.

 

Je m’étais coupée de ma mission d’âme

C’est dans ce contexte qu’est arrivé la rupture. Mon patron et moi décidons de nous séparer après 3 ans d’intense collaboration. C’est le vide. Plus de notifications, plus de mails, plus de réunions du jour au lendemain. Je décide de faire le grand saut : « A partir de maintenant je suivrai mes intuitions », chose que je n’ai pas osé faire trois ans plus tôt. Je sais au fond de moi que je dois prendre des risques et que je ne peux plus me permettre de ne pas prendre de risques.

Je sais depuis toujours que je suis une entrepreneuse. Je suis née pour créer et diriger des entreprises. Alors pourquoi ai-je accepté de me faire embaucher en CDI il y a trois ans ? Tout simplement parce que j’avais peur. Je me sentais inexpérimentée et je n’ai pas réussit à tenir tête à mes parents qui voulaient que je travaille dans une entreprise normale, une grande entreprise, un truc important qui rentabilise mes coûteuses études en école de commerce.

Travailler dans une mini startup du digital depuis un espace de coworking était comme être entrepreneur par procuration. Je me suis débarassé des questions gênantes de la famille en faisant des compromis. Grosse erreur. Les compromis ce n’est pas aller dans le sens de notre intégrité. Quand il s’agit de décision importante concernant l’expression de ma personnalité, l’expression de mon essence par ma créativité, il ne faut pas faire de compromis pour faire plaisir aux autres. C’est là ma première erreur, c’est là que tout a démarré.

Je savais que je devais créer ma société, j’ai mis 4 ans pour réunir mon courage à deux mains et le faire. J’ai fait un détour qui m’a enseigné d’importantes leçons de vie. Maintenant j’ai compris, et je me mets au travail.

Merci la vie.

Oser vivre sans frigo

Déjà six mois que j’ai débranché mon frigo. J’ai rigolé ce matin en observant ma mère s’efforcer de vider son frigo avant de partir trois jours en vacances. « Moi je n’ai pas besoin de vider mon frigo, ni de le dégivrer. » Ai-je pensé en souriant.

Enfin, je rigole, car moi aussi, à chaque fois que je pars en voyage tous les mois, je dois bien vider ma cuisine de tout produit frai qui risquerai de prendre mal.

Au début je n’osais pas dire à mes amis que je voulais vivre sans frigo. Mais j’ai pris mon courage à deux mains pour oser être moi même et incarner mes valeurs. Qui plus est, chez moi ! dans mon appartement à moi seule.
Mais comme mon beau père avait passé une soirée à changer le sens d’ouverture de la porte du frigo, je n’osais pas dire que c’était du travail inutile. Alors j’ai toléré quelques semaines le bruit infernal du frigo dans le silence de mon appartement, j’ai jeté quelques oeufs et salades surgelées.

Puis un jour, il y a huit mois, j’ai débranché mon frigo.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=lRhe5KzGdxA]

Vivre sans frigo, c’est facile

J’ai déjà partagé plein d’astuces pour vivre sans frigo, pour conserver les légumes par fermentation dans des bocaux, faire pousser des graines germées, acheter des boites de conserves …

Mais finalement le plus important c’est la simplicité d’acheter du frai. Je sors faire un tour en ville, j’achète des produits frais au petit paysan et au poissonnier, puis je cuisine directement, sans stocker, sans attendre. Je ne garde pas de restes. Je cuisine à ma faim.

Et les jours où je reçois du monde, je rallume mon frigo pour raffraichir une bière, un coca et garder un dessert en surprise. Franchement il n’y a rien de bien compliqué à connaître pour vivre sans frigo. Aujourd’hui, je suis prête à rebrancher mon frigo si c’était nécessaire, par exemple en cas de colocation ou de concubinage. J’ai déjà tiré les bénéfices de cette expérience et j’en suis reconnaissante.

Les enseignements

Pour moi, la chose la plus importante dans cette expérience a été d’oser faire ce que je ressens être juste pour moi. Et c’est un excercice pas très facile au début. Mais c’est tellement essentiel d’oser dire au monde « voilà, moi je suis comme ça, j’aime les hommes, je vis sans frigo, je mange du surimi et je ne me sèche pas les cheveux après le shampoing »

Cette petite étape simple a été bien plus qu’un simple geste rebèle contre la société de consommation, les énergies fossiles, le gaspillage alimentaire et le zéro déchet. Ce geste a été un petit pas vers moi même. Un petit pas timide vers l’incarnation de mes valeurs et la christalisation de mes idées. Enfin j’ai osé concrétiser ce en quoi je crois.

Qu’est-ce que ça fait du bien, je me sens mieux. Depuis je me sens droite dans mes bottes, je me sens à ma place. Cette petite expérience m’a encouragé à recommencer, à faire d’autres petits pas pour me retrouver moi même. La vie peut naître à nouveau. La vie ne germe pas dans les frigos, mais à la lumière.

12 semaines pour libérer ma créativité avec Julia Cameron

julia cameron liberer creativite

Après avoir quitté mon emploi, j’ai fait un break. Je me suis pris un temps de pause. J’ai pris trois mois pour vraiment bien réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie. J’ai tout remis en question, comme je sais si bien le faire. Mon métier, mes amis, mon chéri, la famille, mon pays, la ville dans laquelles je vis, mon appart récement repeint, mes rêves d’enfant, mes projets de grands … J’ai pris trois mois pour me poser toute une série de questions et déboucher sur un projet de vie qui m’excite et m’effraye à la fois. J’ai trouvé ma mission de vie, mais c’est le sujet d’un autre article.

Puis mon amie Eliane est venue passer une semaine à la maison. Son truc à elle c’est d’écrire. Mon truc à moi, c’est de raconter ma vie sur Youtube. Cette semaine là m’a donné envie d’écrire, et lui a donné envie de se filmer. Génial non ?

Il faut absolument que tu lises Julia Cameron !

La semaine où Eliane était chez moi, elle m’a parlé de Julia Cameron à chaque fois que j’évoquais mon nouveau projet professionnel. A ce moment là je préparais mon programme de 21 jours pour trouver sa mission de vie. C’est un programme que j’offre à mes lecteurs, dans lequel j’ai résumé en 21 messages les questions clés de mon propre cheminement.

Sans le savoir, j’ai créé un programme qui ressemblait à celui de Julia Cameron. Donc pour approfondir l’expérience et enrichir le parcours des participants au programme, j’ai décidé de me plonger dans ce fameux livre : Libérez votre créativité.

12 semaines de programme

J’ai commencé le programme le 1° Août 2016. C’est un programme de douze semaines. Chaque chapitre apporte la thématique de la semaine. Le dimanche je lis le chapitre pour la semaine à venir. Le samedi je m’évalue, je fais un contrôle sur les efforts et les résultats obtenus dans la semaine. Et le reste du temps je réponds aux excercices proposés à chaque chapitres, je fais le rendez-vous avec l’artiste chaque semaine. Et le plus important : Les pages du matin.

Tous les matins, avant le petit déjeuner et la douche, je prends un cahier spécialement dédié pour écrire mes trois pages du matin. L’objectif est d’écrire vite sans réflechir ni élaborer un discours. On écrit pour se vider. On laisse les idées constructives ou destructrices s’exprimer. Avec la rapidité notre « Censeur interne » n’a pas le temps de s’exprimer, de nous corriger dans nos élans. Ainsi seule la vérité sort du stylo. Cette méthode est thérapeutique et nous aide à identifier nos blocages, nos peurs d’artiste. Comme ces pages ne sont destinées à être relues par personnes à par son auteur, et seulement 8 semaines plus tard, on se sens libre. On a moins peur de s’exprimer ou de dire des bêtises.

Ahhhh mon dieu mais quelle horreur !La mouche qui commençais à me taper sur les nerfs à voltiger dans ma chambre s’est noyée dans ma verveine. J’ai pris machinalement une gorgée de tisane et j’ai sentit cette forme inerte munie de pattes se frotter sur ma langue. J’ai tout recraché. J’en ai encore la sensation sur la langue. Je ne sais pas si je serai capable de m’en remettre un jour. Un tromatisme à vie. De quoi me créer un bon gros blocage qui m’empêche d’écrire des articles de blog pour le restant de mes jours.

Pour en revenir à Julia Cameron

Sa méthode est géniale. Car elle nous aide pas à pas à identifier nos blocages, et nous en libérer par des petites actions concrêtes et très simples. Si tu sens qu’en ce moment tu manque de créativité, que tu aimerai être un peu plus originale, sortir de l’ordinaire, donner de la poésie à tes tâches ménagères … Alors ce livre est fait pour toi.

Pour ma part, je suis heureuse d’être tombée sur ce programme dans mon parcours de reconquête créative. Il confirme des intuitions que j’ai écouté et travaillé ces derniers mois. Il me donne la crédibilité donc j’ai besoin (envers moi même) quand fait ce travail sur moi. Mon autosaboteur ne peut plus me dire « Mais Lucie, tu n’y connais rien en développement personnel, laisse tomber tous ces excercices ils ne mènent à rien ». Maintenant quand mon censeur essai de me dissuader, il perd toute crédibilité car c’est Julia Cameron qui l’a dit, c’est pas moi !

J’ai bientôt terminé les douze semaines du programme. Je me sens prête à améliorer le programme de 21 jours en l’enrichissant d’exemples plus concrêts et de nouveaux exercices que j’ai testé.

Quelques victoires

Pendant ce processus je me suis réconciliée avec l’écriture papier. Je prends plaisir à noter sur mon beau cahier tout ce qui me vient par la tête et je ne me retiens pas de noter une idée sous prétexte que je ne sais pas dans quelle application la noter. J’avance dans mes objectifs de publication de vidéos, de formation et de lecture simplement parce que je prends plaisir à noter ce qui est fait dans mon joli cahier.Je n’ai plus peur de copier car je sais que le processus créatif est un mélange d’inspiration (copie) et d’adaptation dans un nouveau contexte avec notre touche personnelle, notre nouveau regard.Et le plus incroyable, j’écris. Je n’osais pas écrire, raconter ma vie, monter un blog.

Les prochaines victoires (ou enfants intérieurs à naître à ce monde créatif) :

  • Chanter en public
  • Danser la salsa
  • Ecrire un livre
  • Vendre mes formations
  • Peindre mes meubles
  • et bien d’autres j’espère !

Et toi ? Quels sont les blocages dès quels ce processus va te libérer ? Qu’attends-tu pour te procurrer ce livre ?