Apporter sa contribution à ce monde

La semaine dernière, un lecteur nommé Yassine m’a posé une question au sujet du sens de la vie, et j’ai envie de lui répondre par cet article.

Et si nous étions nés pour une raison bien précise ? Et si notre vie avait une mission ? Celle d’apporter notre contribution à ce monde ? Si c’était le cas, alors tout prendrait sens. Si c’était le cas, nous comprendrions le sens de la vie.

Avons-nous vraiment une mission de vie ? Notre destin est-il dessiné avant notre naissance ? Qui peut vraiment le savoir ? Mais est-ce si important que ça ? Finalement, si savoir que notre vie a un sens nous rend plus heureux, alors restons-en là. Le principal dans la vie, c’est bien d’être heureux, non ?
Ou alors, notre quête du bonheur nous mènerait peut-être vers notre réalisation. Et une fois que nous serions réalisés pleinement, nous serions capable d’apporter notre contribution à ce monde ?

Si je te parle de ce sujet aujourd’hui, c’est qu’il m’apparaît désormais comme une évidence. Toutes les routes, toutes mes réflexions aboutissent à cette même conclusion :

Notre expérience doit être transmise, notre connaissance doit être partagée, c’est là le sens de la vie.

Le monde évolue constamment, et pourquoi ? Et bien parce que chaque être humain doté d’un cerveau qui a marché sur notre planète y a apporté sa contribution. Depuis la nuit des temps. Chaque découverte, chaque expérimentation a enrichit les connaissances de l’Homme. L’inconscient collectif se nourrit des histoires de chacun de nous, il apprend avec nous tous.

Nous avons la chance de vivre à une époque où la contribution est reconnue et banalisée. On parle de contribution scientifique lorsqu’un chercheur découvre une nouvelle théorie. On parle de contributeurs sur Youtube, sur Wikipedia, sur la Blogosphère. Chacun contribue au bonheur d’une famille de paysan, à la hauteur de quelques centimes payés pour un paquet de café commerce équitable. L’économie participative est en plein essort. Internet est une grande place de marché où chacun ose maintenant contribuer, apporter sa pierre à l’édifice et partager ce qu’il sait.

J’adore les conférences Ted car elles nous aident à prendre conscience que chacun, quelque soit son parcours, son expérience, son âge, son handicap est capable de nous enseigner quelquechose. Un américain sur mon écran qui me transfère 18 minutes d’espoir et de sourire a largement contribué au bonheur de ma journée.

Comment contribuer ?

Commence par prendre conscience de tout ce que tu sais déjà. La vie t’a offert des milliers d’opportunité d’apprendre. Tu as bien appris les choses que d’autres hommes t’ont enseignés, mais tu as aussi découvert plein de choses par toi même. A chaque fois que tu pose ton regard, tu interprète la réalité qui t’entoure de ton point de vue. Un point de vue qui est orienté par ta personnalité, ton vécu et tes centres d’intérêts.

Ton chemin de vie est la trame qui constitue tout ce que tu es. Personne d’autre que toi n’a suivi exactement le même chemin de vie. Personne d’autre que toi ne vient de là d’où tu viens et ne va là ou tu vas. Personne d’autre que toi ne regarde la réalité comme toi. Tu es unique. Ta contribution est unique.

Authenticité

Alors comment peux-tu contribuer et apporter ta pierre à l’édifice ? Tout simplement en étant toi même. C’est déjà énorme. Oser être toi même, avec ton point de vue, tes habitudes, tes croyances c’est contribuer à l’enrichissement de ce monde. Il ne faut vraiment pas sous-estimer cette partie la. En étant toi même, différent de ton voisin, tu autorises l’autre à en faire de même. Ta vie est déjà une contribution dans ce grand système.

Choix

Tes choix peuvent être une façon consciente de contribuer. Et on assiste de plus en plus à une prise de consicence généralisée. Nous comprenons maintenant que notre pouvoir d’achat est une contribution autant voire plus importante que le droit de vote. Le choix de nos pensées est aussi une contribution importante. Tous les jours, choisir de rayonner l’amour et la paix au lieux de la peur a des conséquences énormes autour de nous.

 

Parole & Créativité

Finalement, tu peux aussi prendre la parole et exprimer ton opinion. Tu peux transmettre conscienment et dans tes actes ton enseignement. Tu peux écrire des livres, animer des conférences, enseigner à l’université, rédiger des articles en ligne, partager des images, photographier la vie, peindre, colorier, photoshoper, découper, jouer, inventer, filmer, zoomer, décalquer, modifier, déconstruire … L’art est une façon de prendre la parole et de transmettre. Toute forme d’art. La conversation est un art et un don.
Avant de nous quitter, mon grand père (un paysan sur son âne devenu éboueur en mercedes), qui nous a déjà tellement transmis de son vivant a décidé de réaliser l’un de ces rêves : écrire son autobiographie et l’envoyer au roi d’Espagne. Qu’elle belle façon de revisiter une vie entière d’apprentissage et de reformuler l’essence.

 

Ce que j’adore dans le mouvement d’apporter sa contribution à l’humanité, c’est justement le fait d’être en mouvement. Un mouvement de croissance. C’est une action qui nous fait grandir, et donc qui va dans le sens de la vie. Comme une plante qui se ramifie au fûr et à mesure qu’elle capte de l’eau et de la lumière. La vie est croissance, et changement. Accepter d’y contribuer est un choix conscient ou non, mais un choix quand même de participer à la croissance de la vie. Nous construisons.

La vie t’a offert plein de talents, de dons et d’opportunité d’apprendre. Rend lui tous ces cadeaux en apportant à la vie ce qu’elle t’a enseigné, transmet le, partage le. Nous n’attendons qu’une chose, c’est ta contribution. Merci.

Love.

8 signes de l’éveil spirituel

Source de la video : http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/indices-plein-eveil-spirituel.html

Qui suis-je ?

Pas facile de traverser toutes les étapes de l’éveil spirituel. En général il arrive après une prise de conscience suite à l’étude de l’économie, de l’alimentation ou du système politique. Cela génère des émotions en nous pas faciles à gérer. Puis on se pose des questions sur notre propre identité. On se remet en question, on prend de la distance avec certains éléments de notre culture (familiale, éducation, religion, nation, éthnie). On comprend que l’on est pas limité à un corps physique, qu’il existe une vie après la mort. Et même que l’on est un corps spirituel réalisant une expérience physique.

Quel est le sens de ma vie ?

Quand on commence à comprendre qui on est, on tente de se rapprocher de groupes de personnes qui nous ressemblent. Des personnes qui sont passés aussi par ce type de prise de conscience. On sent au fond de nous qu’il y a quelquechose d’important à faire ici. Il y a forcément une raison. On comprend qu’on a une mission de vie, une mission d’incarnation. On comprend que notre bonheur va dépendre de la réalisation de cette mission pour laquelle on est venu ici. Au début trouver sa mission de vie semble une chose compliquée et inateignable. Il existe des outils simples, comme mon programme de 21 jours pour comprendre comment chaque élément de notre vie nous a exactement préparé à faire ce que nous sommes venu réaliser.

De gros changements

Nos vies sont chamboulées. Suite à notre prise de conscience, on fait des choix inhabituels qui portent des résultats inhabituels. C’est normal. On commence à sortir petit à petit du système dans lequel on a grandit. On prend de la distance avec certains mécanismes de contrôle. On commence à voir les signes et à se connecter à notre ressentit. On a besoin que nos choix soient en accords avec nous même. On ressent la nécessité de constater que notre vie matérielle soit alignée avec nos valeurs.

Il se peut que tu te sentes seul. C’est normal, c’est une étape nécessaire à ce changement.

Les synchronicités apparaissent

A ce stade, on comprend que le hasard n’existe pas. On reçoit une série de signe trop bizares pour être du hasard. C’est un signe fort de l’éveil spirituel de quelqu’un, ce moment où il commence à percevoir les synchronicités. Tu sais, ces moments où deux choses apparemment décorellées entrent en jeux avec un timing parfait pour livrer un message. C’est là qu’on va voir des titres de livres parlant, une phrase que l’on entend, des séries de chiffres à répétition 11h11, 1234, 777, 22h22, 33€33. Les rêves se font plus percutants, on a des sensations de déjà-vu. On commence à comprendre qu’on a le choix de suivre ces signes ou non. Que notre attention a un impact sur notre réalité.

 

Nouvelles relations

Au fur et à mesure de l’éveil, on change d’énergie. Nos centres d’intérêts changent, la musique que l’on écoute évolue. On commence à ne plus supporter certaines fréquences vibratoire comme un type de musique, un type de blagues qui avant nous fesait rire, certaines activités ou fréquentations. On fait du ménage dans nos relations. On n’est plus sur la même longueur d’onde. On se rapproche de personnes qui sont plus proches de nous et ont les mêmes sencibilités. Il se peut que l’on change de travail, de pays (les deux dans mon cas !), que l’on rencontre l’âme soeur. Les relations se font moins nombreuses mais de meilleure qualité.

On fait le vide

C’est la grande vague du minimalisme. On fait le ménage dans sa vie, dans son passé, dans ses relations et dans son armoire aussi. On vide les objets inutiles, on donne, on jette. On se libère de mémoires lourdes et encombrantes. On travaille à l’harmonie du lieux, à bien faire circuler l’énergie. On se sens plus léger et plus libre sans les contraintes matérielles.

 

L’amour soigne tout

On comprend que tout est énergie. Et que l’énergie la plus forte, celle qui prends le dessus sur toutes les autres : c’est l’amour. La fréquence de l’amour a un impact sur nos pensées, sur notre bonheur, sur la croisance des plantes, sur la conservation du riz, sur la cristalisation de l’eau. L’amour est à l’origine de tout ce qui existe. On réalise que donner de l’amour aura un impact positif sur mon voisin qui a son tour difusera de l’amour autour de lui.

La sortie du brouillard

Quand on dépasse ses peurs de la vie, de la mort, de s’aimer soi même, d’être dominé, contrôlé … on sent l’espace se créer en nous. Une fois que l’on sort de cette tempête d’émotions, on commence à y voir plus clair et à être capable d’aimer, de partager, d’enseigner, de soigner. On veut aider les autres à prendre conscience eux aussi. On commence à obtenir des réponses à nos questions. Le monde changera quand chacun se sera éveillé et aura pris sa responsabilité. On commence à travailler sur nous même avant de travailler sur les autres.

 

Aller courage ! L’éveil spirituel peut être un processus long. Le bonheur que l’on obtient en vaut la peine. Et ce qui est le plus merveilleux, c’est que de plus en plus d’âmes s’éveillent par vagues. Nous sommes en train d’atteindre une masse critique qui va pouvoir tout faire basculer. Alors continue à avancer. Ton rayonnement fait avancer les autres autour de toi.
Je t’embrasse.

 

Quand j’ai ignoré ma mission de vie

 

Il y a un an c’était pas la grande forme.
Prise de poids, perte de joie de vivre, pleurs, agacement, iritabilité, impacience, apathie. Ma vie n’avait plus de sens. Je ne prenais plus plaisir dans les actions de mon quotidien. Je me refermais petit à petit sur moi même, triste, affaiblie. J’avais peur de tout, de marcher dans la rue, de parler à des inconnus, de prends le métro toute seule, d’aller faire mes courses à pied, de me rendre à mon espace de coworking, de sortir le samedi soir avec des amis sur la plage. Je m’étais éloignée petit à petit de mes amis, de mes contacts, des personnes qui me demandaient trop de mes nouvelles. J’avais juste envie de me faire toute petite, transparente, assise en boule au fond d’une chambre noir sans fenêtre. Et qu’on m’oublie.

Le tableau n’est pas très glorieux, et je remercie ceux qui ont eu la patience de me supporter et le courage de me bousculer. J’arrivais à faire bonne figure en public, tan bien que mal. Mais le soir je m’effondrais lamentablement. Certains appellent cela une dépression, d’autre un épuissement ou burn out. Les plus spirituels parleront de la nuit noire de l’âme ou l’éveil.

Moi j’aime bien appeller cette période de 12 à 15 mois sombres : une transition nécessaire pour ma renaissance. C’est la période de liquéfaction de la chenille avant de devenir papillon. C’est le cri de l’accouchement. Une période de crise qui nous oblige à constater que l’on ne peut plus continuer ainsi, qu’il faut changer nos habitudes pour diriger le bâteau vers un autre cap, sinon on allait droit dans le mur.

Après la sombre période moyennageuse, arrivent la renaissance puis le siècle des lumières.

J’ai dû vivre ces expériences épouvantables (à mon échelle) pour accepter certaines choses. Des choses qui étaient inacceptable pour moi avant, mais qui mises en perspective avec une période dépourvue de joie et d’espoir, finalement …
J’ai fait des concessions sur mes valeurs, mes habitudes, mes principes. Ah ces satanés principes qui ne nous servent à rien à part créer des blocages. L’énergie est là pour circuler, par pour la bloquer en vertue de « nos principes » !
Nous disions … Ce gros chaos a eu pour bénéfice de me faire accepter de faire des choses que je n’aurai jamais accepté à moi d’être complètement désespérée. La bonne nouvelle c’est que j’étais complètement désespérée. J’ai donc accepté de prier. J’ai accepté de partir vivre dans le même pays que mon amoureux (chose qui ne m’étais jamais arrivé). J’ai accepté de faire passer ma vie personnelle avant ma vie professionnelle. J’ai même accepté de faire 3500 km en voiture alors qu’on aurai pu économiser 400 euros et 5 jours de voyage si on avait pris un avion. Et je ne regrette aucun de ces choix. Je suis vraiment heureuse d’avoir était à ce point désespérée et d’avoir cédé. Mon égo à laissé la place à des personnes externes pour réaliser ces choix. L’expérience qui en a émergé m’a enrichit, et si je devais refaire ces choix, je les referai.

 

Je m’étais coupée de ma mission d’âme

C’est dans ce contexte qu’est arrivé la rupture. Mon patron et moi décidons de nous séparer après 3 ans d’intense collaboration. C’est le vide. Plus de notifications, plus de mails, plus de réunions du jour au lendemain. Je décide de faire le grand saut : « A partir de maintenant je suivrai mes intuitions », chose que je n’ai pas osé faire trois ans plus tôt. Je sais au fond de moi que je dois prendre des risques et que je ne peux plus me permettre de ne pas prendre de risques.

Je sais depuis toujours que je suis une entrepreneuse. Je suis née pour créer et diriger des entreprises. Alors pourquoi ai-je accepté de me faire embaucher en CDI il y a trois ans ? Tout simplement parce que j’avais peur. Je me sentais inexpérimentée et je n’ai pas réussit à tenir tête à mes parents qui voulaient que je travaille dans une entreprise normale, une grande entreprise, un truc important qui rentabilise mes coûteuses études en école de commerce.

Travailler dans une mini startup du digital depuis un espace de coworking était comme être entrepreneur par procuration. Je me suis débarassé des questions gênantes de la famille en faisant des compromis. Grosse erreur. Les compromis ce n’est pas aller dans le sens de notre intégrité. Quand il s’agit de décision importante concernant l’expression de ma personnalité, l’expression de mon essence par ma créativité, il ne faut pas faire de compromis pour faire plaisir aux autres. C’est là ma première erreur, c’est là que tout a démarré.

Je savais que je devais créer ma société, j’ai mis 4 ans pour réunir mon courage à deux mains et le faire. J’ai fait un détour qui m’a enseigné d’importantes leçons de vie. Maintenant j’ai compris, et je me mets au travail.

Merci la vie.